«My Body» est un petit blog d'informations
sur les idées et réflexions qui viennent et sur les événements qui passent...
Nous sommes dans les premiers jours de l’année 2016 et nous avons tous formulé, de manière plus ou moins intime, plus ou moins spécifiée, et avec plus ou moins de ferveur, des vœux pour cette nouvelle année.
Je ne parle pas de ce qui est conventionnel de souhaiter à ses proches et amis : la santé, le bonheur etc…
Je parle des prescriptions que vous vous êtes murmurées dans le silence de votre conscience : « Enfin, cette année, je décide fermement de réaliser tel but….et je ne dois pas y renoncer au bout de quelques mois d’efforts ».
Comment faire ?
Bien que ce sujet dépasse le simple cadre du coaching sportif, car ici nous parlons de motivation et de fonctionnement de notre cerveau, je vais vous donner ma recette par rapport à ma propre expérience de personal trainer:
Mettez-vous dès à présent dans « l’impossibilité » de faire demi-tour !
La faculté de poursuivre un but sans fléchir, longtemps dans la durée, c’est ce qui fait la différence entre les personnes : celles qui rêvent à ce qu’elles pourraient devenir si elles faisaient telle ou telle action, et celles qui passent véritablement à l’action…
Si nous sommes nombreux à nous préoccuper de ce sujet, c’est que bien sûr, rien n’est moins simple que de maintenir à un haut niveau d’intensité sa propre motivation et d’accomplir chaque jour les actions qui vont nous faire réussir dans notre entreprise.
On a su déterminer où se situe le siège de la motivation dans le cerveau, qu’il s’agisse de motivation physique comme mentale (le « système motivationnel» se loge sous le cortex et se nomme le striatum ventral) et quel est le neurotransmetteur impliqué dans le mécanisme de motivation (essentiellement la dopamine). Mais cela ne fonctionne pas de manière uniforme et toujours très puissante : par exemple, plus le degré de motivation est élevé, plus le striatum ventral s’active, plus forte est la sécrétion de dopamine et les sensations de satisfaction, plénitude, bien-être, corolaires que l’on va éprouver.
Mais si l’expérience n’est pas suffisamment intense et non réitérée, cela pourrait compromettre le résultat et nous fera retourner à la case départ, sans qu’il ne se passe aucun changement dans notre vie : (bien entendu, je parle d’un but physique comme intellectuel ; les 2 répondant du même principe).
Et malgré les bonnes sensations éprouvées, on abandonne…
Aussi, vous devez trouver des stratégies pour vous empêcher de renoncer et vous mettre en situation de ne pouvoir faire demi tour ?
Alors, quelles sont les stratégies à mettre en œuvre ?
Bien sûr, vous pouvez vous faire aider(c’est d’ailleurs le rôle de la tierce personne qui doit vous contraindre) mais n’oubliez jamais que votre maître suprême demeure votre cerveau !
« Femmes de Genève » est un projet artistique dédié aux personnes qui accordent de l’importance à leur corps…
Depuis la création de Ibé coaching en 2008, j’ai voulu faire participer mes élèves féminines à des séances de photos d’art ; dans un autre contexte que la salle de coaching sportif.
Un contexte au départ très significatif (Musée d’Art, architecture et paysages genevois…) qui progressivement, au fil des années s’est estompé pour ne laisser la place qu’aux seuls corps (les derniers shooting sont réalisés en studio photo). La photographie au plus près du corps, ce n’est pas si simple, en vérité :
Bien que ces questions puissent aborder des aspects philosophiques, entrer dans le projet « Femmes de Genève » est moins anodin qu’il n’y parait.
Voici ce que j’ai constaté, au cours de ces différents projets avec mes élèves féminines :
De mon côté, il me semble que cette dimension du coaching sportif ouvre une voie originale dans la quête de la connaissance de son corps et de soi même.
En choisissant votre personal trainer, vous allez vous insérer dans un processus aux conséquences des plus déterminantes pour la suite.
Peut-être cela vous semble-t-il simple : vous qui cherchez un coach, comparez les tarifs, les lieux, les diverses propositions, la réputation…
Et pourtant, il ne s’agit pas que de cela.
Je vais vous dire pourquoi : dans un suivi personnalisé pour l’amélioration de votre condition physique, il n’y a pas réellement de méthode universelle, mais une connaissance des mécanismes physiologiques du corps humain ainsi que de la manière dont on construit au mieux des séances ; et puis ensuite, il y a un professeur qui va composer ses programmes en fonction de ce qu’il sait, de ce qu’il est, et de ce qu’il perçoit de ce que VOUS êtes…
En ce sens vous allez « subir » la marque de votre personal trainer et celle-ci pourra vraiment vous influencer, provocant jusqu’à ce qui pourrait s’apparenter parfois à un certain mimétisme.
Par exemple, un entraîneur ayant accompli lui-même une carrière de bodybuildeur ou d’haltérophile ne choisira pas forcément les mêmes exercices pour vous concocter son mix.
Il en va de même pour un ancien adepte des arts martiaux qui ne choisira certainement pas de travailler dans les mêmes filières énergétiques qu’une personne issue du monde de la danse. Tendanciellement, un coach masculin donnera plus d’exercices sur le haut du corps, un coach féminin sur le bas du corps…
En choisissant votre personal trainer, vous devez vous engager avec lui dans un cheminement de confiance, de complicité, d’ouverture.
Sans cet engagement, il n’y aura pas la quintessence du résultat souhaité.
Sans oublier non plus que votre personal trainer vous enseigne et vous motive mais la personne qui agit sur sa propre existence, c’est uniquement vous-même.
La motivation est un sujet éminemment complexe et passionnant. Et la question qui nous travaille tous est de savoir comment nourrir sa motivation pour la maintenir à un très haut niveau d’intensité…..car c’est elle qui va ensuite nous porter vers le but, l’objectif.
Alors, voici pourquoi cette question nous obsède : nous ressentons que notre motivation est une sensation mystérieuse qui nous traverse, mais avec des fluctuations : elle est comme une eau, tantôt puissante et tumultueuse et parfois……laisserait tarir ses propres méandres pour ne devenir plus qu’un misérable filet insignifiant.
Un des éléments clé qui va booster notre motivation, c’est la visualisation positive : Beaucoup de personnes utilisent cette méthode et en particulier les sportifs. Se représenter dans l’objectif final, ayant atteint (enfin) le rêve absolu, la victoire etc….permet de dynamiser une représentation mentale qui s’avère un fort catalyseur de l’action. Mais hélas…ce n’est que la première étape.
Et beaucoup de personnes s’arrêtent là….
Ça me fait penser au doux rêve que l’on a tous fait un jour et qui s’appelle : « si je gagnais au loto, je ferais…… » ; nous voilà partis dans un délicieux scénario mental qui, s’il nous fait du bien sur l’instant, n’est rien d’autre qu’un fantasme complètement inapte à nous mettre dans une action claire, organisée et efficiente.
Donc, réfléchir à son objectif, se représenter en train de l’atteindre avec tous les détails émotionnels est le premier jalon d’une grande entreprise. Le premier jalon…
Car, si nous savons que l’on n’est pas dans un film américain mais dans une réalité plus complexe d’un environnement complexe, nous savons alors que ça va prendre du temps…..
Ça va prendre du temps, ce sera long, parfois laborieux, et nous aurons besoin encore et encore de se relancer, émulsionner notre scénario mental, affuter nos armes pour ne pas, ni tomber dans la routine, ni commettre d’erreurs par excès de zèle.
En ce sens, il faut aimer le parcours plus que le but final.
Représentons nous en Général d’une armée : de la stratégie avant toute autre chose !
Maintenant, je vais vous donner mes règles élémentaires pour rester axé sur son but et garder sa motivation à un haut niveau d’intensité. Et ceci peut valoir dans le sport bien sûr, comme dans toute autre discipline :