Il était une fois une jeune fille bien sous tous rapports, elle venait de terminer ses études et commençait sa vie de femme. Comment se visualisait-elle ? Elle voulait être la plus belle et que tous les garçons se retournent dans la rue, sur son passage : un corps de rêve. Elle se donnait 10 ans pour obtenir un statut social digne de ce nom, elle voulait pouvoir intervenir sur son environnement et avoir du charisme. Elle voulait même mettre le monde à ses pieds parfois !

Il était une fois une jeune femme de 30 ans qui expérimentait la vie professionnelle, sa relation aux autres et au monde extérieur. Elle a déjà essuyé des échecs dans le registre sentimental, et des humiliations professionnelles...Mais elle se relève à chaque fois, elle veut se battre car elle pense que cela aiguisera ses armes et lui donnera la force de conquérir sa vie...

Il était une fois une femme de 45 ans qui pose un regard sur sa vie et fait un premier bilan ; elle se dit que tout n'est pas si mauvais même si l'histoire de sa vie n'est pas vraiment conforme au plan. Faut-il pour autant lâcher prise ? Non, il y a des prises de consciences et le principe de réalité. Elle a beaucoup plus d'assurance et cela la rend intéressante à côtoyer....

Il était une fois une femme de 70 ans...C'est incroyable : elle n'a pas abandonné ! Elle fait attention à beaucoup de choses et garde pour elle ses inquiétudes métaphysiques ; vous savez les questions que l'on peut se poser dans une société où il est difficile de vieillir et d'être diminué....c'est incroyable le charisme et le charme qui se dégage d'elle, malgré ce fait intangible : vieillir.

Pourquoi je connais toutes ces femmes ?
Il me semble que je les ai rencontré toutes : obstinées, opiniâtres quant à leur désir....elles avancent à petits pas, mais inexorablement.
Ce que j'aime, c'est qu'elles ont une démarche d'amélioration de leur corps, de leurs performances physiques et intellectuelles.
Elles considèrent que la vie est un principe d'apprentissage et d'amélioration. Et pour cela, elles se donnent les moyens de leurs ambitions.
Voilà pourquoi j'aime ces femmes ; voilà pourquoi j'aime que ces femmes viennent s'entraîner avec moi !