Cas concret 3
Bien évidemment, nous ne pouvions pas ne pas faire un cas concret avec une personne qui n'a pas eu d'expérience
avec le sport, la musculation, l'imposition d'une routine sur son corps et l'habitude d'une sorte de souffrance, parfois paradoxale. Si l'on est arrivé à l'âge de 70 ans sans vraiment faire de sport, le défi devra s'enraciner sur un référentiel à l'opposé des cas précédents.
Le professeur va devoir imaginer quels exercices peuvent amener rapidement à un bien-être identifiable, quelles recettes il faut inventer pour que le rituel de la séance sportive devienne incontournable. Et parfois, cela peut s'inscrire dans une dimension supplémentaire à la séance, une relation d'amitié et de confidences, un café avec un chocolat ou un verre à partager après la séance.
Dans ce cas concret, je cite l'exemple d'une dame que j'ai connue il y a longtemps au club Ibé et qui aimait partager une coupe de champagne, de temps à autre après la séance. Ceci est ma vision de la mise en place d'une collaboration fructueuse, même si cela pourrait prêter à sourire.
Mais j'assume cette manière de faire avec une personne d'un certain âge, non sportive, car à ce moment-là de la vie, la vraie question à se poser est le bonheur, la préservation de la santé avec une routine et la philosophie du plaisir. Boire une coupe de temps à autre pour ancrer une relation d'amitié, de confiance et de plaisir reste pour le professeur de sport et de bien-être un sympathique petit cérémonial, avec la souplesse d'esprit que cela sous-tend.
