Cas concret 2
Chez Ibé coaching, on entraîne aussi des sportifs aguerris qui font de la compétition.
C'est le prototype du deuxième exemple. Là aussi, on pourra dire que tous les voyants sont au “vert pur” concernant la motivation !
Et c'est un plaisir immense que de composer, séance après séance des entraînements sportifs pour le but précis de la compétition.
Je comprends parfaitement que la compétition n'est pas le rêve de “tout un chacun” (et dans ma jeunesse, j'ai eu aussi quelques problèmes avec la compétition), on peut questionner le but de la compétition, de cet anathème puissant du “vouloir gagner” et “vouloir être le meilleur”. Mais il y a aussi un chemin de sagesse dans la compétition qui est le “vouloir donner le meilleur de soi-même”. On pourrait aussi l'entendre comme une déclaration de courage et d'abnégation.
Ma vision de la compétition a largement évolué grâce à mes élèves, en voyant des personnes très constantes et courageuses sur leurs buts, mais sans extrémisme non plus. La compétition, lorsque l'on n'est pas un athlète de haut niveau qui est rémunéré pour s'entraîner, doit s'inscrire dans la vie avec un grand V. C'est à dire que la personne doit conserver ses qualités humaines d'ouverture à l'autre, de don de soi dans sa vie de famille, d'application dans son travail.
Ma position d’entraîneur sportif me pousse à parler de la compétition à mes élèves désireux de franchir le cap, comme d'une formidable opportunité de progression pour soi-même, et non pas comme une source de frustration permanente.
Avec ce recul, on peut voir avec des yeux émerveillés le potentiel immense donné par ces compétitions très bien organisées, avec l'effervescence et l'énergie humaine.
